Généralités
L’île du Loc’h qui, d’après le cadastre, aurait une surface de 58 h. 50, se trouve être la plus grande des Glénans, même en déduisant la surface très variable, (4 à 5 hectares au minimum), d'un étang qui occupe le centre de l'île et lui donne son nom.
caractéristiques
L'eau de cet étang est saumâtre et les bords marécageux n'évoquent guère le souvenir de la fée du Loc'h, dont la légende, fort embellie, est racontée par Emile Souvestre, dans le Foyer breton.
Localisation dans l'archipel
Superficie : 58 hectares
Population : 0 habitants
Longitude :
Latitude :
Pour en savoir plus
A l’ouest de l’île du Loc'h, on voit une ferme, au nord-ouest, les ruines d'une importante usine jadis construite par M. du Frétay pour la fabrication sur place de la soude.
Cette industrie a été abandonnée il y a plusieurs années, par suite d'une énorme dépréciation de prix des produits fabriqués. La haute cheminée sert d'amer aux pêcheurs.
Une petite maison a été construite à la pointe nord-est par un amateur de chasse et de pèche, A l'est on aperçoit encore les ruines d'une sorte de tour et de vagues traces d'une batterie.
Les naufrages sont fréquents dans les parages de l’île du Loc'h et de l'écueil de la jument, situé à cinq kilomètres au sud des Glénans. Aussi rencontre-t-on sur les côtes de l’île de nombreux cimetières où reposent les corps des victimes. Quelques-uns portent des noms significatifs : cimetière des Grecs, des Anglais, des Irlandais. En deux endroits, les tombes sont entourées de myrtes, La femme d'un des habitants m'a dit avoir vu un étranger venir s'y agenouiller et prier.
D'autres tombes, par leur mode de construction, paraissent remonter à une époque fort éloignée et se rapprocher des coffres de pierre ou Stone-cists qui ont été rencontrés souvent en Bretagne. Les uns sont formés par quatre dalles posées de champ et écartées de 0 m 50, d'autres, dont les dimensions sont plus grandes, peuvent être comparés à de petits dolmens. D'après M. P. du Chatellier, un certain nombre de ces coffres auraient été fouillés pal M. du Frétay, qui n'y aurait trouvé que des ossements.
Tout à fait au sud de l’île se trouve une sorte de chaos où M. Audouin Dumazet a cru voir les restes d’un établissement celtique considérable, Cette appréciation semble discutable ; peut-être s'agit-il simplement de très anciennes carrières.
Il me reste à parler de la chapelle qui existait encore récemment à la pointe nord de l’île du Loc'h et du vénérable prêtre qui l'avait créée, Mgr du Marhallac'h.